Green Day joue un énorme concert dans sa ville natale de la région de la baie de San Francisco : photos

Green Day a présenté sa tournée « Saviors Tour » (billets disponibles ici) à Oracle Park, domicile des Giants de San Francisco, vendredi (20 septembre), alors qu’ils interprétaient leurs albums classiques Crotte et Idiot américain devant une foule massive dans leur ville natale. C’était leur plus grand spectacle dans la région de la baie de San Francisco à ce jour, et le groupe n’a certainement pas déçu.

En ouverture du concert avant que le brouillard ne s’installe, les jeunes punks Linda Lindas se sont clairement éclatés, même s’ils jouaient alors que la plupart des fans n’étaient pas encore arrivés. Bien qu’ils n’aient eu droit qu’à un set de 20 minutes, le groupe en a profité au maximum, encourageant ceux qui étaient présents à s’inscrire pour voter aux bureaux de vote HeadCount, car « on ne peut pas avoir un garçon raciste et sexiste au pouvoir ! » avant de se lancer dans leur chanson phare, « Racist, Sexist Boy ».

Après un bref entracte, Rancid, originaire de la Baie de San Francisco, est monté sur scène et, malgré un set de 30 minutes extrêmement court, le groupe a interprété 11 chansons, parmi lesquelles « Journey to the End of the East Bay », « Fall Back Down » et « Ruby Soho ». Le chanteur-guitariste Lars Frederiksen a profité de l’occasion pour interpeller John Fisher, le propriétaire des Oakland A’s qui déménage l’équipe de baseball à Las Vegas. « J’ai envie de dire f**k John Fisher », s’est exclamé Frederiksen. « Toute sa famille gagne de l’argent sur le dos des gens de la Baie de San Francisco, et après il veut aller se faire foutre à Vegas. Qu’il aille se faire foutre, ce fils de pute de gosse de riche ! »

Ensuite, ce fut au tour des Smashing Pumpkins, qui, bien qu’étant le groupe musical le plus étrange de l’affiche, ont suscité une énorme réaction dans un stade désormais bondé. « Bullet With Butterfly Wings », « 1979 » et « Cherub Rock » ont toutes été très bien accueillies, tout comme Kiki Wong, le nouveau guitariste du groupe. Après avoir terminé leur set avec « Zero » (accompagné d’un riff de « Are You Gonna Go My Way » de Lenny Kravitz), le groupe a quitté la scène avec la foule prête à accueillir les têtes d’affiche.

Après l’incontournable « Bohemian Rhapsody » diffusé par les haut-parleurs et l’apparition de Drunk Bunny portant un maillot des Giants de San Francisco, Green Day est monté sur scène et s’est immédiatement lancé dans « The American Dream is Killing Me », extrait de leur dernier album, Les sauveurs.

À partir de là, la toile de fond de la scène s’est transformée en la pochette de l’album Crotteet le groupe a ensuite joué l’album de 1994 dans son intégralité. Billie Joe Armstrong, toujours aussi engageant, avait la foule à guichets fermés dans la paume de sa main, faisant vibrer chaque personne pour chaque chanson.

Après le Crotte Après avoir terminé son concert avec « All By Myself », Green Day a joué une poignée de chansons d’autres albums, dont « Know Your Enemy » (au cours de laquelle ils ont invité un fan sur scène), la nouvelle chanson « Dilemma » (avec un bref extrait de « Free Fallin » de Tom Petty) et la contagieuse « Minority ».

Ensuite, il était temps pour eux de percer Idiot américainParmi les moments forts de cet album, on trouve « Jesus of Suburbia », « Boulevard of Broken Dreams » et « Letterbomb », au cours desquels Armstrong a également lancé quelques piques au propriétaire des Oakland A’s, Fisher.

Au moment où Green Day a terminé la soirée et son set avec « Good Riddance (Time of Your Life) » — interprété en solo par Armstrong à la guitare acoustique (avec les Lindas Lindas sur scène soufflant des bulles) — il était clair que le groupe punk local était devenu l’un des plus grands groupes de rock du monde.

Il reste encore quelques concerts à Green Day lors de sa tournée « Saviors », notamment mercredi (25 septembre) à Portland, dans l’Oregon, et samedi (28 septembre) à San Diego. Découvrez nos photos du concert de San Francisco dans la galerie ci-dessous.

Liste des chansons :
Le rêve américain me tue

Crotte:
Épuisement professionnel
S’amuser comme un fou
Chump
Vue à long terme
Bienvenue au paradis
Arracher les dents
Cas désespéré
Elle
Racines de sassafras
Quand je viendrai
Faire le ménage
Éménius Sleepus
À la fin
FOD (précédé d’un extrait de « Jack & Diane » de John Mellencamp)
Tout seul (version orchestrale)

Connaissez votre ennemi (avec une fan nommée Ashley invitée sur scène)
Regarde maman, pas de cervelle !
Bâtard borgne
Dilemme (précédé d’un extrait de « Free Fallin’ » de Tom Petty)
Minorité
Brain Stew (avec des extraits de « Iron Man » de Black Sabbath et de « Master of Puppets » de Metallica)

Idiot américain:
Idiot américain
Jésus de la banlieue
Vacances
Boulevard des rêves brisés
Sommes-nous l’attente
Saint Jimmy
Donnez-moi de la novacaïne
Elle est une rebelle
Fille extraordinaire
Lettre piégée
Réveillez-moi fin septembre
Retour à la maison
Quel est ton nom?

Bobby Sox
Suzie Chapstick (solo acoustique de Billie Joe)
Bon débarras (Time of Your Life) (solo acoustique de Billie Joe)